Le concile Vatican II a déclaré:

« L’Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine. C’est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales par ailleurs, doit occuper la première place. Les autres genres de musique sacrée, mais surtout la polyphonie, ne sont nullement exclus de la célébration des offices divins, pourvu qu’ils s’accordent avec l’esprit de l’action liturgique »
— Concile Vatican II, Sacrosanctum Concilium, §116 

Le concile recommande dans ce sens :
« Le trésor de la musique sacrée sera conservé et cultivé avec la plus grande sollicitude. Les scholae cantorum seront assidûment développées, surtout auprès des églises cathédrales. Cependant les évêques et les autres pasteurs veilleront avec zèle à ce que, dans n’importe quelle action sacrée qui doit s’accomplir avec chant, toute l’assemblée des fidèles puisse assurer la participation active qui lui revient en propre. »
— Concile Vatican II, Sacrosanctum Concilium, §114
En dépit des prescriptions claires du concile Vatican II sur l'usage du chant grégorien (et du latin), il n'est aujourd'hui repris que rarement dans les célébrations dominicales paroissiales des diocèses.

En revanche, il est toujours très largement utilisé dans le cadre de la liturgie monastique catholique de tradition bénédictine : principalement les monastères de la congrégation de Solesmes (Solesmes, Abbayes Sainte Anne de Kergonan et Saint Michel de Kergonan, Saint-Wandrille, Notre Dame d'Argentan, Ligugé, les chartreux et quelques autres. 

Le grégorien est aussi la forme habituelle du chant sacré dans les communautés de rite tridentin dont il fait partie intégrante : ainsi les abbayes bénédictines de Fontgombault, de Randol, de Triors, du Barroux, Abbaye Notre-Dame-de-l'Annonciation du Barroux, l’Abbaye Notre-Dame-de-Fidélité de Jouques, l’Abbaye Notre Dame de Bellaigue, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, la Fraternité de la Transfiguration, la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, les chanoines réguliers de la Mère de Dieu, l'Opus Sacerdotale, l'Institut des Dominicaines du Saint Esprit, l'Institut de la Sainte-Croix, les Capucins de Morgon, les Dominicaines de Fanjeaux, les Dominicains d'Avrillé, les Petites Sœurs de Saint-Jean-Baptiste... Ces instituts, ainsi que des associations de laïcs, ont maintenu l'existence de choeurs qui perpétuent la pratique du chant grégorien dans son cadre liturgique. De nombreuses autres communautés monastiques continuent de chanter certaines pièces du répertoire grégorien, comme les antiennes, les répons et certaines pièces du graduel ou de l'ordinaire de la messe, tout en adoptant une liturgie vernaculaire pour les autres textes. Au total près de cinq cents lieux de culte en France. 
 
Les chants grégoriens sont les seuls à avoir été officiellement promulgués par l'Église Romaine, et cette primauté a été confirmée par le concile de Vatican II.
Quand le concile Vatican II déclare que le chant grégorien est « le chant propre de la liturgie romaine »,  il reconnaît la valeur inspirée de ce chant, et attire l'attention sur l'importance spirituelle de son utilisation future: la réforme liturgique dans l'esprit du concile doit conduire à donner une place centrale au chant grégorien.

Chacun sait que les dispositions ci-dessus du Concile Vatican II, aussi bonnes soient-elles, n'ont hélas absolument pas été respectées dans les paroisses diocésaines, sauf quelques rares exceptions.