Nous proposons à votre lecture et à votre méditation, ce court extrait de La vie du petit saint Placide (1954), délicieux traité illustré de la vie intérieure, par Mère Geneviève Gallois (1888-1962), artiste peintre au talent acéré, anticléricale convertie et entrée en 1917 chez les Bénédictines de la rue Monsieur à Paris, où elle mit son talent au service de la Vérité divine. Ces quelques lignes sont susceptibles, nous semble-t-il, de vous ouvrir quelques horizons lorsque vous préparerez votre missel ou votre Paroissien romain avant d’assister à quelque office liturgique.

 

Ce qu’est l’Office pour Petit Placide.

« Chanter sa vie et vivre son chant. »

Qu’est-ce que ce chant ?

Et qu’est-ce que cette vie qu’il nous révèle ?

Qui est donc Celui à qui nous parlons en de tels termes ?

Dans quels rapports sommes-nous donc avec Lui ?

Petit Placide se trouvait ainsi établi

dans sa vraie situation devant Dieu.

La Liturgie lui faisait dire

ce qu’il n’aurait jamais osé dire.

Sa parole façonnait sa pensée, et sa pensée façonnait son être.

Donc, la Liturgie tombait sur lui comme un moule ;

et lorsqu’elle l’avait transformé, elle remontait à Dieu

comme l’expression de son être à lui, Petit Placide.

 

(extrait du bulletin du Centre grégorien St-Pie X Zelus domus tuæ n ° 6 (décembre 2005)